Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Course à pied et triathlon
Course à pied et triathlon
Archives
Derniers commentaires
22 juin 2006

Le Mt St Michel, quelle belle expérience

Ce vendredi 16 juin, nous partions, moi et madame Shihan, direction la Baie du Mont Saint Michel. Après 8 semaines d’entraînement et le stress qui commence à devenir négatif, ce trajet me permet de me reconcentrer et de laisser cet environnement trépident de côté.

C’est à Cherrueix (commune à mi chemin entre Cancale et Le Mt St Michel et commune traversée par le marathon) que nous nous rendons pour dormir.

  • A 20 h, nous prenons possession de la chambre, nous profitons de la soirée agréable pour dîner sur la terrasse et nous partons ensuite pour une petite balade sur la plage. C’est avec stupéfaction que je vois à ma droite le Mt St Michel et à ma gauche Cancale. A ce moment, je prend conscience de la distance à parcourir, et j’essaie de relativiser (car je commence à me laisser envahir par mon stress) en me disant que durant ces 8 semaines, tout à était fait pour que je le finisse (dans quelles conditions, je ne sais pas, mais il est trop tôt pour le dire).

Après une piètre nuit (euphorie d’avant course), nous réveillons à 8h pour prendre le petit déjeuner : le physique va bien, la météo est au beau fixe (18-19°C déjà), et le stress n’est pas trop présent. Au programme de la matinée ; rejoindre Dada et sa femme, à Saint Malo, pour le retrait du dossard et visite de Saint Malo et de ses remparts.

C’est à 10h que nous arrivons au village Marathon, et nous effectuons le retrait du dossard (il n’y a personne, et l’organisation est au top).

dsc00623

Nous nous promenons ensuite sur la plage longeant les remparts et nous partons rejoindre Dada et Lolo et leurs femmes respectives. Tous paraissent détendus, Dada me confère ses derniers conseils car il voit bien que je suis tendu. Nous décidons de visiter l’intérieur des remparts tous les 6, dans une ambiance bon enfant. Le soleil brille et heureusement que le vent est présent car les températures deviendraient très vite inconfortables. St Malo et ses remparts sont une petite merveille et lorsqu’on se trouve sur les remparts, cela donne lieu à une superbe vue sur cette longue plage et sur ces rochers perdus au milieu de l’eau. Mais malgré tout cela, j’ai du mal à décompresser.

  • A 12h30, nous laissons Dada et Lolo partir à leur hôtel, et madame Shihan et moi, nous nous rendons de nouveau au village marathon pour le déjeuner Maloin. Au village, j’ai croisé Dominique Chauvelier (quadruple champion de France de marathon) et sa petite protégée, la normande Corinne Raux (vainqueur de l’édition 2005 et championne du monde de duathlon). J’en ai profité pour faire apposer sur mon dossard, l’autographe de Dominique Chauvelier.

chauvelier1

Le repas n’est pas à la hauteur de ce que j’espérais à savoir pâtes pour les coureurs et autres pour les accompagnateurs. C’est pas grave, je me contente de deux tranches de jambon, d’une petite ration de taboulets et pour finir une part de tartelette. Une troupe de musiciens locaux nous accompagnent en chanson, et c’est le seul et sera le seul moment de la journée où je me décontracterai.

L’après-midi est longue !!. On décide de tuer le temps sur une terrasse de café puis nous retournons dans les ruelles de St Malo, au frais.

  • A 15h00, nous récupérons Dada et son sac, et nous partons direction Cancale. Ça y ait, dans deux heures, c’est le départ. Il fait chaud dans la voiture et le thermomètre extérieur indique 28°C. Ouille, ouille, ouille !!!. Je ne m’attendais à de telles températures mais j’y crois. Arrivée à Cancale, ça bouchonne un peu mais nous trouvons rapidement une place de parking.

Nous préparons les affaires (surtout ne pas oublier la puce électronique qui nous permettra de fournir le chronométrage et les gels énergétiques), puis nous nous habillons dans la bonne humeur et la décontraction. Nous nous dirigeons ensuite vers le départ, accompagné de notre sac poubelle contenant nos affaires de rechange pour l'arrivée.

La casquette est de rigueur, la crème anti-frottement aussi. J’ai du mal à boire mais il le faut pourtant.

dsc006311

Le départ est absolument bombé de coureurs/coureuses et de spectateurs et c’est un mouvement de foules auquel je n’ai jamais assisté sur une course!!. On est loin des 600 coureurs au maximum, que nous pouvons rencontrer sur nos courses locales.

dsc00636

Nous amenons nos sacs à la consigne, pour les retrouver à l’arrivée, puis nous prenons un tube Overstim’s « Antioxydant », et enfin nous partons nous échauffer sur les pistes d’athlétisme mis à notre disposition. Nous croisons le regard de trois Kenyans invités pour l'occasion mais surtout appaté par la grille de prix.dsc00639Je commence à ressentir cette chaleur, étouffante, plombant les jambes, mais je me dis que ce n’est pas grave, je m’y suis préparé.

Le speaker annonce « départ dans 15mn » et nous décidons de nous présenter devant le sas de départ. Nous nous mettons devant le sas de 3h45. Il y a beaucoup de monde : ils sont assis, ils cherchent l’ombre, mais tous attendent avec impatience le coup de canon.

  • 16h50 : le meneur d’allure fixe le ballon, se met devant nous. (Les meneurs sont les sociétaires d' endurance 72, dont le patron n’est qu’autre Dominique Chauvelier).

  • 17h00 : le coup de canon retentit. Alors commence, l’espace de quelques minutes, ces moments magiques, comme on les aime : musiques d’ambiance, les applaudissement s, les acclamations, bref j’en ai des frissons tellement que c’est beau ! Ce sont des moments forts, gravés pour un certain temps.

  • 17h02 : ça y ait, je suis en train d’effectuer mes premières foulées sur un marathon. Je profite pour envoyer un dernier bisous à madame Shihan, car je ne la reverrai, si jamais je vais jusqu’au bout, que dans 42.195km.

A suivre....

Publicité
Publicité
Commentaires
Course à pied et triathlon
Publicité
Publicité